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mardi 29 janvier 2008

TECHNIQUE CHIRURGICALE :

La technique la plus ancienne et consiste à retirer l’excès cutané-muqueux suivant un croissant qui touche la surface de la peau, au maximum une véritable amputation ( nymphectomie) est possible. L’inconvénient de cette technique c’est quelle place la cicatrice sur toute la zone de contact avec les sous-vêtements, le risque de trouble de cicatrisation (désunion, infection, hématome) est plus important et les patientes se plaignent de la l’importance des suites opératoires et surtout le risque plus fréquent de séquelles à type de dyspareunies. Dernièrement, des techniques dérivant des techniques de chirurgie plastique avec des résections en « V » permettent de diminuer la longueur de la cicatrice afin d’éviter le risque de complication locale. La technique utilise une résection centrale en V limitant la cicatrice à la partie centrale des petites lèvres, cette technique est bien supérieure à la technique classique car elle limite la cicatrice à la région centrale de la petite lèvre . Elle permet des résections d’importance faible à moyenne mais est parfois insuffisante pour les grandes hypertrophie. Elle présente comme inconvénients de placer les cicatrices dans la partie centrale de la petite lèvre ce qui peut etre source de problème de cicatrisation à type de désunion partielle. C’est pourquoi, nous avons tenté de déplacer le siège de la cicatrice aux extrémités des petites lèvres, zones moins exposée à ce type de complications comme dans la technique du Pr Paniel. En revanche, il est souvent nécessaire de pratiquer une double résection en V, d’où l’ intitulé de la technique dite « V-V ».Nous pratiquons une résection cutanéo-muqueuse avec 2 "V" latéraux aux extrémités supérieures et inférieures des petites lèvres. Par conséquent, la partie centrale reste indemne de toute cicatrice, les suites sont rapides et permettent une reprise de rapports intimes plus précoces. Enfin deux points techniques sont important, la suture doit être rigoureuse en 3 plans (muqueux, dermique et cutané) et la résection adaptée mais à minima car une trop grande résection peut se traduire par un échec total avec des problèmes de cicatrisation (nécrose) et inverser le problème.

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