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lundi 1 décembre 2008

Complications Nymphoplastie

Je recoit chaque semaine des messages de patientes affolées comme ceux ci:

Je suis deseperée du resultat à +10 jours de mon intervention par mon chirurgien qui ma fait une coupe dite "longitudinale",pratiquez vous une reconstruction esthetique des nymphoplasties ratées?"

"bonjour, ayant deja subit une operation des petite et grande levre, n'étant pas satisfaite du resultat est-il possible de se faire réopéré?"...etc

Il est important de prendre plusieurs avis avant de sauter le pas, de demander a voir des exemples de cas traités par votre chirurgien.
En effet, la Nymphoplastie est une chirurgie simple si elle est maitrisée mais les échecs sont trés difficiles a réparer voir impossible (Nymphectomie: ablation totale des peties lèvres)

jeudi 28 août 2008

Questions fréquentes

"je suis très intéressée par la nymphoplastie, cependant j'aimerais savoir qui décide que "La nymphoplastie de réduction est une chirurgie réparatrice (hypertrophie vraie)"? et en fonction de quoi exactement?"

"je ne suis pas satisfaite de mes lèvres vaiginales qui je dois dire me gâchent la vie , c'est à dire que même pendant mes déplacements , elles sont un problème , ainsi que pendant mes rapports , elles m'empêchent de m'épanouir et d'être à l'aise . J'aimerais donc connaître si possible le tarif de cette opération et aussi , si une complication telle que la frigidité est possible ?"

"je souhaite savoir si il est possible de faire cette chirurgie sous anesthesie locale . je suis anxieuse et ai peur des anesthesies . "

"j' ai 17ans et est ce qu' a mon age j' ai le droit de faire une labiaplastie?"

"Combien de temps dure l'intervention ? nécessite-t-elle un arrêt maladie ?"

vendredi 8 août 2008

Technique Chirurgicale


La technique la plus ancienne et consiste à retirer l’excès cutané-muqueux suivant un croissant qui touche la surface de la peau, au maximum une véritable amputation ( nymphectomie) est possible. L’inconvénient de cette technique c’est quelle place la cicatrice sur toute la zone de contact avec les sous-vêtements, le risque de trouble de cicatrisation (désunion, infection, hématome) est plus important et les patientes se plaignent de la l’importance des suites opératoires et surtout le risque plus fréquent de séquelles à type de dyspareunies. Dernièrement, des techniques dérivant des techniques de chirurgie plastique avec des résections en « V » permettent de diminuer la longueur de la cicatrice afin d’éviter le risque de complication locale. La technique utilise une résection centrale en V limitant la cicatrice à la partie centrale des petites lèvres, cette technique est bien supérieure à la technique classique car elle limite la cicatrice à la région centrale de la petite lèvre. Elle permet des résections d’importance faible à moyenne mais est parfois insuffisante pour les grandes hypertrophie. Elle présente comme inconvénients de placer les cicatrices dans la partie centrale de la petite lèvre ce qui peut etre source de problème de cicatrisation à type de désunion partielle. C’est pourquoi, nous avons tenté de déplacer le siège de la cicatrice aux extrémités des petites lèvres, zones moins exposée à ce type de complications comme dans la technique du Pr Paniel. En revanche, il est parfois nécessaire de pratiquer une double résection en V, d’où l’ intitulé de la technique dite « V-V ».Nous pratiquons une résection cutanéo-muqueuse avec 2 "V" latéraux aux extrémités supérieures et inférieures des petites lèvres. Par conséquent, la partie centrale reste indemne de toute cicatrice, les suites sont rapides et permettent une reprise de rapports intimes plus précoces. Enfin deux points techniques sont important, la suture doit être rigoureuse en 3 plans (muqueux, dermique et cutané) et la résection adaptée mais à minima car une trop grande résection peut se traduire par un échec total avec des problèmes de cicatrisation (nécrose) et inverser le problème.

mardi 22 avril 2008

Tarif d'une nymphoplastie ou labiaplastie

La nymphoplastie de réduction est considérée dans certains cas comme chirurgie réparatrice (hypertrophie vraie).
Dans ces indications l'intervention est prise en charge par l'assurance maladie avec un code CCAM: JMMA005 (46.48 €)
Il restera à votre charge le dépassement d'honoraires pouvant être prise en charge par votre mutuelle en fonction de votre contrat.

mardi 29 janvier 2008

TECHNIQUE CHIRURGICALE :

La technique la plus ancienne et consiste à retirer l’excès cutané-muqueux suivant un croissant qui touche la surface de la peau, au maximum une véritable amputation ( nymphectomie) est possible. L’inconvénient de cette technique c’est quelle place la cicatrice sur toute la zone de contact avec les sous-vêtements, le risque de trouble de cicatrisation (désunion, infection, hématome) est plus important et les patientes se plaignent de la l’importance des suites opératoires et surtout le risque plus fréquent de séquelles à type de dyspareunies. Dernièrement, des techniques dérivant des techniques de chirurgie plastique avec des résections en « V » permettent de diminuer la longueur de la cicatrice afin d’éviter le risque de complication locale. La technique utilise une résection centrale en V limitant la cicatrice à la partie centrale des petites lèvres, cette technique est bien supérieure à la technique classique car elle limite la cicatrice à la région centrale de la petite lèvre . Elle permet des résections d’importance faible à moyenne mais est parfois insuffisante pour les grandes hypertrophie. Elle présente comme inconvénients de placer les cicatrices dans la partie centrale de la petite lèvre ce qui peut etre source de problème de cicatrisation à type de désunion partielle. C’est pourquoi, nous avons tenté de déplacer le siège de la cicatrice aux extrémités des petites lèvres, zones moins exposée à ce type de complications comme dans la technique du Pr Paniel. En revanche, il est souvent nécessaire de pratiquer une double résection en V, d’où l’ intitulé de la technique dite « V-V ».Nous pratiquons une résection cutanéo-muqueuse avec 2 "V" latéraux aux extrémités supérieures et inférieures des petites lèvres. Par conséquent, la partie centrale reste indemne de toute cicatrice, les suites sont rapides et permettent une reprise de rapports intimes plus précoces. Enfin deux points techniques sont important, la suture doit être rigoureuse en 3 plans (muqueux, dermique et cutané) et la résection adaptée mais à minima car une trop grande résection peut se traduire par un échec total avec des problèmes de cicatrisation (nécrose) et inverser le problème.

COMMENT SE DEROULE CE TYPE D’INTERVENTION ?

L’objectif essentiel est de réduire les petites lèvres de façon adaptée à la taille de départ. L’intervention fréquente aux USA, y est souvent réalisée sous anesthésie locale seule. En France, la majorité des patientes préfèrent être endormie mais il n’y à généralement pas d’hospitalisation (hôpital de jour). L’intervention dure 45 mn et par des techniques de chirurgie réparatrice on retire l’excès cutanéo-muqueux qui existe. Un examen anato-pathologique est demandé dans la majorité des cas pour rechercher une néoplasie débutante [1].